Salles blanches : comment s’assurer qu’elles restent stériles ?

Les salles blanches, aussi appelées salles propres, sont utilisées dans divers domaines d’application. On les retrouve dans des stations aérospatiales, dans les centres de recherches et les laboratoires pharmaceutiques, au sein des salles d’opérations chirurgicales en hôpital, etc. Le génie climatique occupe une place importante au sein de nos sociétés aujourd’hui.

On le retrouve dans plusieurs domaines qui présentent tous un cadre de règles et de normes d’hygiène importantes. Proposer un environnement stérile est une contrainte obligatoire dans plusieurs secteurs d’activités qui ne peuvent y déroger. C’est pourquoi il est primordial de proposer des équipements et des infrastructures qui répondent à ces besoins.

Ces pièces sont en fait des salles où l’on peut contrôler l’empoussièrement, source de bactéries, virus et autres microbes qui n’ont pas leur place dans un environnement dit stérile. Il aura fallu plusieurs années de recherches pour que les scientifiques parviennent à un résultat satisfaisant. Aujourd’hui encore les normes sur le sujet sont diverses et variées.

Salles blanches : existe-t-il une norme globalisée ?

La première norme en la matière est née aux Etats-Unis en 1963, la Fédérale Standard 209. Une multitude ont vu le jour depuis dans différents pays. Il a fallu attendre 1999 pour voir une normalisation globale dans le domaine avec l’apparition de la norme ISO 14 644-1, qui a été mise à jour depuis.

Cette dernière sert de référence pour tous les contrôles effectués dans n’importe quel pays. Elle régit également tous les secteurs d’activité qui ont recours aux salles blanches et même les producteurs de ces salles propres, tels que Conformat, l’un des leaders européen du secteur.

Malgré les différences importantes entre les secteurs d’activité concernés par le recours à ces infrastructures, la norme globalisée prend en compte les différents types de contamination pour assurer un environnement stérile. La contamination peut être d’ordre microbiologique, particulaire ou encore chimique.

Cela dépend du type d’activité effectué au sein de ces installations. Quoi qu’il en soit, ces pièces doivent rester stériles au fil des utilisations et ne laisser place à aucun risque de contamination qui pourrait s’avérer être une catastrophe dans certains cas.

La création de ce type d’infrastructure est donc encadrée par une réglementation importante. Les entreprises productrices de ce type d’installation sont soumises à des contrôles qualité fréquents et rigoureux. Ils permettent d’assurer le respect des normes établies sur le sujet, ainsi que les performances des infrastructures dans lesquelles sont élaborées ces salles blanches.

C’est grâce à cette réglementation poussée et aux contrôles fréquents des entreprises en charge de la production des salles propres, que l’on peut encore assurer la stérilité de ces pièces à empoussièrement.

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Une mission réservée aux professionnels

Quant à la partie post-production, les missions de suivi et de contrôle pour garantir la stérilité de la pièce incombent à l’entreprise qui a pris en charge l’installation de la salle propre dans votre établissement. Que ce soit au sein d’un laboratoire pharmaceutique, d’un hôpital ou encore d’un atelier de construction automobile, l’entreprise qui a élaboré la pièce d’empoussièrement doit régulièrement venir contrôler l’état de l’infrastructure.

Ces contrôles portent par exemple sur la qualité de l’air inhalé, sa vitesse d’évacuation dans la pièce de confinement, la nécessité d’installer des zones de confinement statiques ou dynamiques supplémentaires, etc. Sans cette mission de suivi et des prélèvements fréquents des particules d’air présents dans ces pièces confinées, il est impossible d’assurer la stérilité de la pièce.

C’est pourquoi les sociétés en charge de la production de ce type d’installation, expertes en la matière, mettent en place des documents destinés à leurs utilisateurs qui visent à assurer la qualité de ces espaces de confinement de façon pérenne.

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